Haquet de transport et son bateau.

Pour construire les ponts de bateaux, quand ils le pouvaient, les pontonniers utilisaient les bateaux qu’ils trouvaienbt dans les eaux environnantes. lorsque ça ne suffisait pas, ils faisaient appel au matériel que l’armée trainait à sa suite. Pour le transport d’un équipage de 60 bateaux (pesant 2565 kg + 200 kg de ferrures et agrès), il fallait 66 haquets de transport (dont 6 de remplacement) attelés à 10 chevaux. Il fallait aussi 6 nacelles (bateaux plus légers pour les manoeuvres du personnel) avec 7 haquets attelés à 6 chevaux. 190 chariots de munition attelés à 4 chevaux pour les poutrelles et madriers. 36 chariots et caissons attelés à 4 chevaux pour les cordages, engins, rames et outils. 2 forges de campagne attelés à 4 chevaux. Ce qui, compte tenu des attelagfes haut-le-pied portait le nombre de chevaux à 1764. Pour une charge approximative de 350 tonnes.
L’établissement d’un pont réclamait le concours de 900 hommes du train pour le transport, plus 60 pontonniers plus des bateliers et un personnel prélevé sur les bataillons pour assurer la mise à pied d’oeuvre du matériel

Jean-Baptiste Vaquette de Gribeauval, général français, né à Amiens en 1715, mort à Paris en 1789. Il entra comme volontaire dans le régiment de Royal-Artillerie en 1735, devint officier dans le corps des mineurs, et se fit connaître par un rapport remarquable sur l'artillerie prussienne. Il devint  maréchal de camp (1762), lieutenant général (1765),  et premier inspecteur de l'artillerie (1776). C'est grâce à ses réformes que l'artillerie française, au début de la Révolution, était de beaucoup la meilleure de l'Europe. il est le créateur de tous les véhicules hippomobiles de cette époque.De lui datent les calibres en usage pendant un siècle dans toutes les armées de l'Europe.

Un grenadier du Bataillon de Neufchâtel commence à détacher le bateau de “Gribeauval” avant de le mettre à l’eau.