Canonnier Garde-côtes

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La défense des côtes hiérarchisée en « capitaineries » sous l’Ancien Régime est réorganisée par un arrêté du 8 prairial an XI (28 mai 1803) rétablissant ce corps spécial sous le nom de canonniers gardes-côtes. Cents compagnies sont crées, réparties entre Bruges et Corse, dont le rôle est de signaler et de repousser les débarquements hostiles.

Le nombre des compagnies augmente par la suite, au fur et à mesure de l’extension du territoire français. En 1813, il est de cent quarante-cinq .

Les officiers sont nommés par le Premier Consul et choisis parmi les officiers reformés des autres armes. Les sergents, les caporaux et appointés sont choisis par le capitaine. Les canonniers sont fournis par les communes, « On choisira de préférence des militaires qui ont obtenus leur congé ou leur retraite pour blessures ou infirmités provenant des évènements de la guerre, et qui ont encore les facultés nécessaires pour le service.». Le garde-magasin, affecté en temps de guerre maritime, jouit d’un logement auprès de la batterie; il doit savoir lire et écrire et tient un inventaire des pièces, munitions et attirails artillerie dont il a la charge. Les hommes admis dans les compagnies gardes-côtes doivent y servir cinq années consécutives, renouvelables jusqu’à l’âge limite de cinquante ans.

Date de dernière mise à jour : 16/01/2021