Fourgon régimentaire

Les régiments étaient suivis de fourgons qui, à côté des caisses du corps, s’emplissaient des bagages des officiers. Un quartier de boeuf pouvait y voisiner avec des sacs de pommes de terre et, à l’occasion, des éclopés complétaient le chargement.

Ces voitures étaient généralement attelées à deux chevaux conduits par un homme de la troupe armé d’un long fouet. La bâche s’ornait de chaque côté d’inscriptions attribuant la voiture à tel ou tel régiment.

Ces véhicules portaient un hayon retenu par des chaînes, où l’on mettait l’indispensable foin et avoine des chevaux, quand ils n’étaient pas remplacés par des bagages considérés plus précieux. Un  traîneau sous la voiture se chargeait de toutes sortes de choses, des ustensiles de cuisine à la paille des couchages.